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SA VIE


Son Déclin

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A son tour Pontarlier pleura la disparue. La première exposition en hommage à la Fée verte date de 1944. Elle fut organisé à la Chapelle des Annonciades à Pontarlier et un cortège funéraire à même été organisé dans la rue principale de la ville.

Les Similaires :

Avant de désigner le pastis comme le petit frère de l'Absinthe, il ne faut pas oublier le goût prononcé des français pour les anisettes. On peut nommer la " Marie Brizard " fabriqué depuis 1755 à Bordeaux.
C'est pourquoi après l'Absinthe on ne parla plus que de liqueur d'anis. Ces liqueurs titreront de 30° en 1920 pour arriver à 40° en 1922. A partir de 1932, Paul Ricard imposera peu à peu l'appellation " pastis " qui signifie " situation trouble " en hommage à l'Absinthe évidemment.
Toutefois la ressemblance n'est que visuelle car ces anisettes ont un titre moins élevé d'alcool, sont sucrée et le fruit d'une simple macération d'anis vert et de réglisse.



Enfin, c'est en 1951 que leur taux autorisé sera définitivement fixé à 45°. Cette année est importante puisqu'elle est aussi l'année de relance du fameux Pastis Pernod, désormais rebaptisé Pastis 51.



Parallèlement dans la région de Pontarlier c'est Georges Guy qui en 1922 lança le Pontarlier Anis, suivi d'Emile Pernot III en 1925 avec le Vieux Pontarlier et enfin Henri Deniset , 1930 avec son Pontarlier.

Les distillations clandestines :

La distillation clandestine en France fut une petite industrie en soit mais qui n'a jamais été qu'un petit trafic mineur. On ne relève en Franche-Comté qu'une saisie de 470 litres de similaires d'Absinthe en 1986 chez un arrière petit-fils de distillateur qui se livrait par la même occasion au trafic de cannabis, résine et cocaïne !

A part ces saisies importantes, de nos jours, la consommation d'Absinthe ou de similaire ne se cache plus. De plus les postes de douane entre la France et la Suisse ne sont pas surveillés la nuit malgré le nombre important de travailleurs frontaliers la traversant ! On comptera quarante ou cinquante alambics qui fonctionneraient encore dans la région de Fleurier mais ce ne sont, bien sur, que des suppositions.

Sa réhabilitation :

Il y eut quelques tentatives de réhabilitation en 1981 notamment par le député Roland Vuillaume du Haut Doubs et ancien maire de Pontarlier mais en vain. D'ailleurs on peut voir deux oppositions à sa réhabilitation en France.

D'une part, à l'heure ou l'on déplore de plus en plus de morts sur les routes dû en partie a l'alcool au volant, il serais insensé de ressusciter une boisson titrant plus de 70°.

D'autre part le retour de l'Absinthe tuerais tout le mythe qui l'entour ce qui serait pour ma part bien dommage. Pourtant on assiste en France mais surtout en Suisse à un retour des produits similaires. Il serait plus raisonnable de vouloir une appellation d'origine contrôlée Franco-Suisse ce qui ne sera sans doute jamais possible vu différences de la législation. Pourtant l'Association région Val du Travers en Suisse est sur le point de réserver à titre préventif des noms comme Véritable fée verte ou Absinthe du Val du Travers.

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