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Son Développement Mondial
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> Dans la capitale
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La mode parisienne de l'Absinthe a été lancé par les
militaires vers 1850. Le prestige de l'uniforme de ces
soldats sur les terrasses des cafés à poussé toute la
bourgeoisie à les imiter.
C'est plus précisément dans le quartier Latin que cette
mode a été lancée. Une des première victimes fut Alfred
de Musset qui passait le plus clair de son temps dans
les bars à siroter une Absinthe. D'ailleurs, après son
élection à l'Académie Française en 1852, son absentéisme
fut souligné par le secrétaire qui a répondu à un
académicien en ces mots : " Ce jeune Musset s'absente
beaucoup des séances du dictionnaire ", " Vous voulez
dire qu'il s'absinthe trop ! ". Le poète Paul Verlaine
était aussi un habitué de ces lieux ce qui a dû s'en
ressentir dans ces oeuvres.
Le statut mythique de l'Absinthe lui est venu lorsque,
vers 1875, elle devint un des emblèmes de l'esprit
montmartrois au même titre que ses " petites femmes ".
Le bar le Rat Mort à Montmartre fut un lieu de rencontre
de nombreux artistes. Guy de Maupassant l'a immortalisé
dans une de ces oeuvres et Henri de Toulouse Lautrec dans
une de ses toiles. L'Absinthe à Montmartre est encore
aujourd'hui très prisée à l'étranger.
Progressivement, tout Paris passe à l'Absinthe. Entre
cinq heure et sept heure du soir, sur tous les boulevards,
c'était " l'heure verte ". Les uns cherchent de
l'inspiration, d'autre désirent conclure une affaire et
d'autre encore cherchent des relations qui leur seront
utiles plus tard, tous autour d'une Absinthe.
Tous ces lieux proposaient de l'Absinthe " vraie ",
mais il ne faut pas oublier tous les petits " caboulots "
qui servaient de l'Absinthe frelatée qui fut souvent la
cause d'accidents tragiques que l'on devine aisément.
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